Adieu camarade,
nous n'oublierons pas ton air de rien lorsque tu plaçais tes filets sur l'échiquier
nous n'oublierons pas ton bien joué Callahan lorsque tu couchais ton roi
nous n'oublierons pas tes légendaires "échecum vobiscum"
nous n'oubierons pas ton morceau de guitare lors de nos soirées annuelles
nous n'oublierons pas ton esprit d'équipe impeccable
et, même si tu disais que si tu étais blessé, y'a l'hôpital à côté,
te voilà définitivement en voyage,
en mobylette sûrement.
Promis, on essayera de garder notre matériel correctement inventorié.
voici le texte de Pascal Lemonnier, lu à la céremonie en souvenir de notre terrible italien:
Salut l'ami,
C'est lui, c'est l'Italien,
est-ce-qu'il y a quelqu'un,
est-ce qu'il y a quelqu'une...
A qui tu vas manquer?
Oui, c'est sûr aujourd'hui.
Ton éternel accent,
les couloirs arpentant
les clubs de la Manche
et de Navarre
Ton débardeur du Dimanche,
ta générosité non avare.
A un de ces jours,
t'as pas fini ton Italienne,
ta Fegatello,
t'as fugué à l'ancienne,
sans bruit, telle l'eau.
Si nos traits sont un peu tirés, avec toi, les dés n'étaient jamais pipés.
Ta pendule vient de tomber,
n'empêche,c'est toujours à toi le trait.
Va rejoindre Moustaki
Les amis de Georges
Faites bombance et ripaille
Riez, déployez-vous la gorge.
Bougre de Rital
On ne verra plus tes sandales
Sans tambours, ni cymbales,
tu t'es fait la "malle"
A notre prochaine partie,
on pensera à toi,
un mec pas de "pacotille",
tes amis, Andréa.
Salut l'artiste,
Salut l'ami,
Chapeau bas,
haut les coeurs.